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Elvis Costello: la leçon de musique
Jean-Blaise Besençon
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Vous aimez le rock? Ce disque est pour vous! Le funk aussi? Et le jazz? Et la soul? Et le folk? Ce même album est toujours pour vous. Il lorgne sur toutes les chapelles, pulvérise les genres, se moque de la mode. Première oeuvre costellienne depuis deux ans (d'habitude c'était deux par année), «Spyke» se pose encore une fois comme une réalisation brillante et touche à tout, un inventaire foisonnant, un patchwork tonique et talentueux. Ceux qui connaissent la verve de l'Elvis des eighties ne seront guère surpris par ce nouvel opus bâti sur le même modele boulimique que les quinze derniers épisodes; ils s'amuseront quand même de la présence anecdotique de Paul McCartney, Roger McGuinn et Chrissie Hynde, la chanteuse des Pretenders, qui prête sa voix de craie pour un «Satellite» délicieusement aérien. Ceux qui prendraient l'émission en route devraient en revanche voir leurs oreilles se dresser sur la tete à l'écoute d'un disque, délicieusement ironique (c'est encore une marque de fabrique), et débordant d'intelligence musicale et de virtuosité.
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Clippings.
Photographer unknown.
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