Elvis Costello and the Imposters, Momofuku
Parce que la polémique commençait à naître, il est précisé sur la pochette que ce disque n'a rien à voir avec la chaîne de restaurants new-yorkaise du même nom. Mais, comme l'album, celle-ci tire son nom de l'inventeur de la nouille instantanée, le Taïwano-Japonais Momofuku Ando. Et l'on n'est pas si loin de la musique car, si l'enregistrement ne fut pas immédiat, il a été réalisé en une poignée de jours au début de cette année. Comme un impromptu. Du coup, il bénéficie de cette fulgurance créatrice qui fait la beauté du rock. Costello a beau faire du jazz, de l'opéra, un hommage vibrant à La Nouvelle-Orléans ("The River in Reverse", 2006), tout ce qu'il veut, il reste un pop-rocker de Liverpool baigné de culture ricaine, ce que ce superbe "Momofuku" confirme sans ambiguïté. (D.S.)
1 CD Lost Highway 66583, Universal.
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