Radio, Radio (français)
Radio, Radio
Je réglais mon poste à la lueur de la veilleuse du cadran
Et faisais tout ce que ma radio me demandait de faire
Avec tous ceux de ces stations nocturnes
Qui passent des chansons qui me font monter les larmes aux yeux
J’étais sérieusement sur le point de cacher le récepteur
Quand le bouton s’est cassé parce qu’il était vieux
Ils racontent des trucs que j’ai vraiment du mal à croire
Ils croient vraiment qu’on devient incontrôlable
La radio c’est le salut du son
La radio épure la nation
Ils disent qu’on ferait mieux d’écouter la voix de la raison
Mais de toute façon ils te donnent pas le choix
Ils pensent que ce serait une trahison
Alors tu ferais mieux de faire comme on t’a dis.
Tu ferais bien d’écouter la radio
Je veux mordre la main qui me nourrit
Je voudrais la mordre si fort
Je voudrais leur faire souhaiter de ne m’avoir jamais rencontré
J’ai quelques amis assis autour d’une table tous les soirs
Qui s’inquiètent des temps qui viennent
Mais tous les autres sont accablés d’indifférence
Et ne pensent qu’à se coucher tôt
Tais-toi ou t’auras des soucis
Ils veulent pas en entendre parler
Ce ne sont que quelques centimètres sur la bande
Et la radio est dans les mains d’une telle bande d’abrutis
Qui essaie d’anesthésier ce que tu ressens.
Refrain
Merveilleuse radio
Extraordinaire radio
Merveilleuse radio
Radio, radio