Et un contre-exemple, un. Depuis 77, Costello a benéficié de l’appui de tous les plumitifs rock de la planète, de plus en plus énervés par son manqué de réussite, et ce bien qu’il ne leur ait pas facilité la partie en refusant les interviews. On avait beau le designer comme le songwriter le plus important des dix dernieres années, dire que son group l’épaulait aussi bien que The Band, Dylan, ou le E. Street Band, Springsteen au point que c’en est devenu un cliché, rien. Et voici qu’avec «Punch The Clock», c’est la «revélation». Evidemment, c’est un disque plus facile que «Imperial Bedroom», son prédecesseur, et c’est important. Mais le fait que son image, transmise par les medias, ait considérablement évolué l’est tout autant, a mon sens, Costello avait tendance à inspirer une antipathie viscérale, en apparaissant comme une teigne paranoiaque. Après avoir fait son mea culpa, il apparait maintenant comme un «type bien», intelligent, chaleureux, sensible, presque un grand frère ideal. L’hostilité c’est muée en connivance. La clè du succés?
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