Elvis Costello est un enfant de la balle, petit-fils de trompettiste, fils d’un chanteur de jazz qui, en 1966, décrocha un tube en Allemagne avec le titre ska " Patsy Girl ". Parmi les trois premiers mots qu’il a prononcés, il y a " maman ", " peau " et " siamois ". " Peau " à cause de " I’ve Got You Under My Skin " (Frank Sinatra). " Siamois " à cause de " Siamese Cat Song " (Peggy Lee). Deux chansons qu’écoutaient ses parents.
Catalogué new wave à ses débuts en 1977, Costello, c’est d’abord une voix immédiatement reconnaissable, comme celles d’Esther Phillips ou de Bob Dylan. On y entend parfois les deux sentiments qui l’ont amené, dit-il, à écrire ses premières chansons : " Le désir de vengeance et la culpabilité. " Après avoir survécu à un cancer en 2018, l’Anglais, d’origine irlandaise, revient avec l’album " Hey Clockface ", et annonce la réédition de son chef d’œuvre "Armed Forces"
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