Lorsque le premier microsillon de Elvis Costello, My Aim Is True, est paru en 1977, il a connu une immense popularité en Angleterre. C’était à l’époque de la naissance du punk rock.
Par après, il devait y avoir This Year's Model qui devait attire des critiques favorables mais qui ne semblait ètre du calibre pour recevoir un accueil exceptionnel en sol nord-américains.
C’est là d’ailleurs tout le phénomène du rock qui est parti des Etats-Unis pour ètre raffiné, perfectionne et exploité pleinement en Angleterre avant d’etre retourne là mème où il avait pris naissance. Les auditoires nord-américains, malgre toutes leurs qualitiés sont réticents à accepter le genré brittanique pour comptant.
Ancien élève de l’information, Elvis Costello (il a emprunté son nom de deux de ses idoles) vient cependant de produire un troisième microsillon, Armed Forces, qui se revele comme un reel bijou.
Les musiques refletent les années glorieuses du rock ‘n roll, c’est à dire les annees cinquante pendant lesquelles les géants tels Eddie Cochran, Buddy Holly, Jerry Lee Lewis et de nombreux groups dominaient les palmarès.
Costello a su recréer cette musique au rythme endiablé et martellé qui est caractérisée par une certaine unité et homogenéité.
Par ailleurs, il a confié à un des leaders de la nouvelle vague, Nick Lowe la tache de réaliser ce microsillon. Lowe a d’ailleurs lui même produit d’excellents microsillons.
Au niveau des textes, Costello prend l’orientation des chanteurs punk qui font connaitre leur revolte face à la situation dans laquelle se trouve le monde contemporain. Quoique ces themes sont parfois discernables dans les chansons, il est cependant difficile de déchiffrer tous les textes voire une bonne partie parce que l’accent est tout justement sur les musiques, les paroles n’étant en quelque sorte qu’une partie de la musique.
Pour apprécier la pleine valeur du microsillon, il suffit de s’arreter à des titres tels "Oliver’s Army", "Busy bodies" ou encore "Mood for moderns".
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