La Presse, October 14, 2015

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Elvis Costello publie ses mémoires


Agence France-Presse, New York

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Sept cents pages, quarante ans de rock: Elvis Costello publie ses mémoires, savoureuse collection des épisodes les plus marquants de la carrière du musicien britannique, l'un des plus influents de sa génération.

Dans Unfaithful Music and Disappearing Ink, paru mardi, le musicien raconte comment, en 1977, frustré de ne pas trouver de maison de disques aux Etats-Unis, il prend sa guitare électrique pour aller jouer devant un hôtel de Londres où se trouvent des responsables de CBS Records. Jusqu'à ce que la police débarque pour l'arrêter.

L'opération fut néanmoins un succès: elle attira l'attention des médias et lui ouvrit les portes du marché américain. Costello était en route pour devenir l'un des musiciens les plus respectés de l'ère post-punk et de la new wave.

De fait, en quarante ans de carrière, l'auteur-compositeur-interprète est entré dans l'histoire du rock avec des albums comme My Aim Is True ou Armed Forces, et des collaborations prestigieuses, de Paul McCartney au pianiste de La Nouvelle-Orléans Allen Toussaint.

Fils de musicien, Costello, de son vrai nom Declan Patrick MacManus, a grandi entre Londres et Liverpool. «La décision de prendre le nom d'Elvis a toujours semblé insensée, une combine conçue par mes managers pour attirer l'attention du public (...) ce que ma belle gueule et mon charisme animal n'étaient pas vraiment prêts de faire», écrit avec autodérision le rockeur connu pour ses épaisses lunettes de binoclard.

Il évoque également les interprétations parfois complètement erronées de ses chansons, comme Alison, que d'aucuns ont perçu comme un appel à la violence contre l'héroïne du titre.

«De tous les affronts étranges et honneurs déplacés que j'ai reçus toutes ces années, le terme «misogyne» est celui que je considère comme le plus déconcertant», dit-il.

Le rockeur se penche aussi sur un épisode qui faillit lui coûter sa carrière en 1979 dans le bar d'un hôtel de Columbus.

Passablement éméché, Costello se lance dans une vive discussion avec le musicien Stephen Stills, veut provoquer, utilise un langage raciste pour évoquer les icônes de la musique noire James Brown et Ray Charles.

Costello produira la chanson Free Nelson Mandela quelques années après cet incident, qu'il décrit comme un tournant de sa carrière: «Cette nuit dans l'Ohio a peut-être sauvé ma pauvre vie».

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La Presse, October 14, 2015


La Presse reviews Unfaithful Music and Disappearing Ink.
This article also appeared in Le Point magazine.

Images

2014-06-28 La Presse photo 01 bb.jpg
Photo credit Bernard Brault, Archives La Presse

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