Lausanne Matin, February 11, 1981

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Des Disques

De Clash à Costello


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Du rock’n roll de Bill Haley, décédé lundi voir ci-dessus l’article de Pierre Grandjean Elvis Costello et le groupe Clash n’ont sans doute gardé que la fabuleuse énergie. Car si les Cornets manifestaient une certaine joie de vivre travers leurs chansons contestataires », les textes de Clash et de Costello sont d’une férocité noire, d’un désabusement souvent aigre. Leur nouvel album respectif le montre une nouvelle fois.

Les Clash ont sorti en réalité un triple album,« Sandinista !» CBS 66 363. Trente-six chansons qui évoquent plus particulièrement les combats au Nicaragua, d’où le titre général de l’album. Une prise de position directe, sans retenue, mais controversée. Que vient faire la politique dans le punk-rock On bien vu pourtant lors d’une soirée rock suisse au Palladium, le groupe DES DISQUES De Clash Costello genevois Boulevard Helvétique se lancer dans une onirique dénonciation de l’invasion russe en Afghanistan... Dans le vaste tourbillon qu’est le rock aujourd’hui, il fallait bien que les discours militantistes fassent leur apparition. C’est fait, et d’une maniéré, musicalement parlant pour les Clash, assez percutante. Même si Joe Strummer et ses acolytes ont suffisamment d’habileté pour plaire tout le monde... Certes, les 36 morceaux n’atteignent pas tous des sommets de qualité et d’originalité. Mais il regne un souffle de générosité et de punch souvent aussi égal celui qui balayait magistralement les quatre faces de «London Calling ». «Sandinista !» reste cependant un objet complexe, réecouter attentivement avant d’émettre une quelconque opinion définitive. Il pourtant, et d’ores et déjà, plus d’un morceau quasi historique. Mais pourquoi diable avoir sorti un triple album, initiative dangereuse s’il en est une justement dans le show-biz rock’n rollien Les Clash, considérés comme les successeurs, en tant que chef de file, des Sex Pistols, ont peut-être raté là l’occasion d’asséner une irrémédiable leçon de puissance et.de classe aux Costello vraiment myope... autres groupes, de plus en plus agressifs, dans le sens qualitatif du terme.

De qualité, il est par contre peu question dans le dernier Elvis Costello, « Trust » FB 58260 (distr. Musikvertrieb). D’ambiguïté plutôt, de déception certainement. Lui qui fut l’un des créateurs les plus fous de la scène new wawe anglaise, se perd ici dans des morceaux insipides, rabâchés. Non que la production de Nick Lowe soit insignifiante, mais elle est d’une froideur vite lassante. Et pourquoi donc ces deux photos incongrues Costello entouré d’un big band et déguisé en Humphrey Bogart dans la pochette intérieure On attendait mieux de ce guitariste, myope naturellement mais qui, dans «Trust », n’y voit plus clair du tout !

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Le Matin, February 11, 1981


M.C. reviews Trust

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