Montreal Devoir, June 21, 1999: Difference between revisions

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C'était nu. Chenu, comme on dit chez nous. Un piano à queue, un ampli de guitare, trois guitares, une électrique, deux acoustiques, quelques retours de scène, un micro, une petite table avec un verre dessus. Pas de quoi occuper le Saint-Denis. Mais tout ce qu'il fallait pour offrir le plus extraordinaire récital de chansons depuis... depuis quand au juste? Depuis le spectacle en solo de Bruce Springsteen à Wilfrid-Pelletier.


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Vendredi, ce récital exceptionnel d'Elvis Costello et Steve Nieve (le pianiste des Attractions, son groupe d'accompagnement des débuts) rappelait irrésistiblement celui de Springsteen, surtout parce qu'on s'y sentait également privilégiés. On savait pertinemment que l'on comptait parmi les quelques dizaines de milliers de spectateurs qui, de par le monde, auront eu la chance d'être là où personne n'est jamais sauf le créateur, aux premières loges du répertoire d'Elvis Costello, à proximité effarante des chansons, données dans la nudité de leur naissance. Ou presque.
C'était nu. Chenu, comme on dit chez nous. Un piano à queue, un ampli de guitare, trois guitares, une électrique, deux acoustiques, quelques retours de scène, un micro, une petite table avec un verre dessus. Pas de quoi occuper le Saint-Denis. Mais tout ce qu'il fallait pour offrir le plus extraordinaire récital de chansons depuis... depuis quand au juste? Depuis le spectacle en solo de [[Bruce Springsteen]] à Wilfrid-Pelletier.


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It was bare. Chenu, as we say. A grand piano, a guitar amp, three guitars, electric, two acoustic some stage monitors, a microphone, a small table with a glass top. Not enough to occupy the Saint-Denis. But all he had to offer the most extraordinary recital of songs since ... since when exactly? Since the solo [[Bruce Springsteen]] show at Wilfrid Pelletier Hall.
On Friday, this exceptional Elvis Costello and [[Steve Nieve]] (the [[Attractions]]' pianist , accompanying his debut group) recital irresistibly reminded one of Springsteen, especially because there also felt privileged. We knew that we were among the tens of thousands of spectators from around the world, will be lucky to be where nobody ever except the creator, ringside directory Elvis Costello in frightening proximity of songs given in the nakedness of their birth. Almost.
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Elvis Costello et Steve Nieve au Saint-Denis

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C'était nu. Chenu, comme on dit chez nous. Un piano à queue, un ampli de guitare, trois guitares, une électrique, deux acoustiques, quelques retours de scène, un micro, une petite table avec un verre dessus. Pas de quoi occuper le Saint-Denis. Mais tout ce qu'il fallait pour offrir le plus extraordinaire récital de chansons depuis... depuis quand au juste? Depuis le spectacle en solo de Bruce Springsteen à Wilfrid-Pelletier.

Vendredi, ce récital exceptionnel d'Elvis Costello et Steve Nieve (le pianiste des Attractions, son groupe d'accompagnement des débuts) rappelait irrésistiblement celui de Springsteen, surtout parce qu'on s'y sentait également privilégiés. On savait pertinemment que l'on comptait parmi les quelques dizaines de milliers de spectateurs qui, de par le monde, auront eu la chance d'être là où personne n'est jamais sauf le créateur, aux premières loges du répertoire d'Elvis Costello, à proximité effarante des chansons, données dans la nudité de leur naissance. Ou presque.

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Le Devoir, June 21, 1999

Le Devoir reviews Elvis Costello and Steve Nieve, Friday, June 18, 1999, Theatre St. Denis, Montreal, Quebec, Canada.

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