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Trust
Elvis Costello
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Question new wave, le crépuscule des dieux continue. Après Police, c'est au tour d'un autre grand de la new-wave de nous décevoir: Elvis Costello et son Trust. Quel ennui aimable! Tout y est parfaitement en place, léché, calculé, les effets de voix semblent soigneusement pesés, et il manque le déclic, l'étincelle, l'inspiration. Trust se situe aux antipodes de Get Happy. Get Happy: 21 chansons denses et joviales, chansons courtes, esquisses de chansons qu'on aurait voulues plus longues. Combien de perles? Costello devait étouffer d'inspiration... Trust: 14 chansons. Toutes trop longues, diluées. L'inspiration est inversément proportionnelle au développement des chansons. Rien n'accroche, à l'exception peut-être de "Watch Your Step" pour son petit air de tristesse. Costello semble tout avoir perdu de sa géniale désinvolture à jouer avec trente ans de rythmes rock, à aller chercher au sein de l'inconscient musical collectif les éléments titillateurs de ses compositions. Les seuls mythes avec lesquelles il joue maintenant sont picturaux: lui-même en Humphrey Bogart et en leader de big band de music-hall (cf. la pochette intérieure). Costello commencerait-il à se prendre au sérieux? Qui a dit autrefois que la new-wave était l'avenir du rock?
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Music Scene, March 1981
AD reviews Trust.
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Clipping.
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