Paris Match, October 30, 2013

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RAP & ROCK

TOUT CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR SUR ELVIS COSTELLO


Benjamin Locoge

Dans le paysage rock depuis trente-cinq ans, l’Anglais vient de publier un disque très réussi avec le groupe de rap The Roots.

Des chansons magiques

Apparu à la fin des années 1970, l’Anglais Elvis Costello (né Declan MacManus) était au départ un représentant de la vague punk. " Cela n’a duré que deux ans, je suis vite parti aux Etats-Unis. " En Amérique, Costello a pu se frayer un chemin dans tous les styles musicaux, touchant juste à chaque fois, au point de posséder aujourd’hui un catalogue impressionnant : de la pop "Oliver’s Army " au crooner de "Almost Blue ", il a su aussi montrer ses talents de songwriter (les albums " Spike " ou "Brutal Youth "), et se réinvente aujourd’hui avec les Roots dans un album magique mélangeant hip-hop et ballades aériennes. "Ce qui fait la différence, c’est l’arrangement d’un titre et les idées que l’on apporte. C’est pour cela que j’aime tant ce genre de collaborations. "

Un discours lucide

La légende veut qu’Elvis aurait pu devenir critique de rock. " Mon père était chanteur à la radio, chaque semaine il ramenait des disques à la maison pour les apprendre. C’est de là qu’est née ma passion pour le plastique noir. Mon premier choc fut “Please Please Me” des Beatles. Là, une lumière s’est allumée dans ma tête. " Depuis, Elvis s’est toujours appliqué à expliquer ses chansons brillamment et se montre sans illusions sur le marché du disque. "Mon album “National Ransom” contient mes meilleurs titres. Quand j’ai vu qu’il ne se passait rien autour de cet opus, je suis parti en tournée pour le défendre coûte que coûte. Au point qu’aujourd’hui ces morceaux sont devenus des tubes, les gens les attendent… "

Des concerts hors du commun

Lancé en 1986 et repris vingt ans plus tard "The Spectacular Spinning Songbook " est un show rigolo, où Costello et son groupe, les Imposters, jouent leur répertoire dans un hasard total. "Les noms des chansons sont indiqués sur la roue et quand la flèche s’arrête, nous jouons. " Pour les fans, l’expérience est magique. " Il faut réagir au quart de seconde, trouver les mots, les notes, se mettre en connexion avec une chanson qui n’a pas été jouée parfois depuis vingt ans. " A côté de ses prestations extraordinaires (il y a même des danseuses dans des cages), Costello pratique aussi la tournée en solo, avec sa guitare acoustique. " Revisiter ma carrière me fait du bien. "

People, mais pas trop

Marié depuis bientôt dix ans à Diana Krall, Costello apparaît parfois dans les magazines chics avec son épouse. Et semble toujours filer le parfait amour. " Quand elle chante, elle me fait encore frissonner ", admet-il. Parents de jumeaux, qui fêtent leurs 7 ans en décembre, le couple part parfois en tournée ensemble s’offrant le luxe d’apparitions dans le concert de l’un ou de l’autre. "Nos enfants connaissent nos disques par cœur… " sourit le père.

Un Britannique loin de son royaume

Résident américain depuis son mariage, Costello avoue avoir une relation complexe avec son pays d’origine. "J’ai eu quelques déclarations malheureuses, exagérées par la presse ensuite sur l’attitude du public anglais. Il y a eu une période de froid entre nous. " Depuis deux ans, Costello est néanmoins revenu en grâce auprès de ses concitoyens, jouant même en ouverture du show des Rolling Stones à Glastonbury en juin dernier. " Le pire est que j’étais dans un mauvais jour, j’aurais pu être bien meilleur. " Aujourd’hui encore, Elvis a du mal à se sentir britannique. "J’aime les gens, faire de nouvelles rencontres, que ce soit sur le plan professionnel ou sur le plan privé. La nationalité des uns et des autres ou le concept d’identité m’intéressent finalement peu. "

"Wise up Ghost " (Universal Jazz).

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Paris Match, October 30, 2013


Benjamin Locoge writes about Elvis Costello.

Images

2013-10-30 Paris Match photo.jpg
Photo credit to Sébastien Micke.

EVERYTHING YOU NEED TO KNOW ABOUT ELVIS COSTELLO


English via Google Translate...

In the rock landscape for thirty-five years, the Englishman has released a very successful record with the rap group The Roots.

Magical songs

Appeared in the late 1970s, the English Elvis Costello (born Declan MacManus) was originally a representative of the punk wave. "It lasted only two years, I quickly moved to the United States." In America, Costello was able to make their way in all musical styles, just touching each time, to the point of owning today impressive catalog: pop "Oliver's Army" the crooner "Almost Blue", he has also shown his talents as a songwriter (the albums "Spike" or " Brutal Youth ") and reinvents today with Roots in a magical album mixing hip-hop and air ballads. "What makes the difference is the arrangement of a title and the ideas that they bring. This is why I so love this kind of collaboration."

A lucid speech

Legend has it that Elvis could have become rock critic. "My father was a singer on the radio every week he brought the discs home to learn. That's where my passion for black plastic. My first shock was "Please Please Me" by the Beatles. Again, a light went on in my head." From Elvis has always applied to explain his songs brilliantly and shows no illusions about the record market. "My album "National Ransom" contains my best tracks. When I saw that nothing was happening around this album, I went on tour to defend it at all costs. The point is that today these pieces have become standards, people expect ... "

The unusual concerts

Launched in 1986 and returned twenty years later "The Spectacular Spinning Songbook" is a fun show, where Costello and his band, the Imposters, play their repertoire in a total coincidence. "The song names are shown on the wheel and when the arrow stops, we play." For fans, the experience is magical. "We have to react in a quarter second, find the words, notes, to connect with a song that we've not played sometimes for twenty years." In addition to its extraordinary performance (there are even dancers in cages), Costello also practices solo tours with his acoustic guitar. "Revisiting my career makes me feel good."

People, but not too

Married for almost ten years to Diana Krall, Costello sometimes appears in chic magazines with his wife. And always seems to spin the perfect love. "When she sings, she still makes me shudder," he admits. Parents of twins, who are celebrating their seven years in December, the couple sometimes toured together to offer the luxury of concert appearances in one or the other. "Our children know our hard by heart ..." smiled the father.

A British far from his kingdom

A U.S. resident since his marriage, Costello admits to having a complex relationship with their country of origin. "I had some unfortunate statements, exaggerated by the press then the attitude of the British public. There was a period of coolness between us." For two years, Costello is nevertheless income thanks to its citizens, playing even opening the show Rolling Stones to Glastonbury in June. "The worst is that I was having a bad day, I would have been much better." Today, Elvis is hard to feel British. "I love people, make new friends, whether professionally or on the private level. Finally interested me the nationality of each other or the concept of identity bit."

"Wise Up Ghost" (Universal Jazz).

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