Rockstyle, Summer 1996: Difference between revisions
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Il y avait bien longtemps que l'on attendait cela. Depuis qu'il était parti sur des sentiers courbattus, Costello — l'autre Elvis — nous revient sur la point des pieds, comme pour une visite de courtoisie. Il retrouve là ces Attractions et nous propose une série de titres très intimistes. Il fait de gros efforts pour poser sa voix, sur '' | Il y avait bien longtemps que l'on attendait cela. Depuis qu'il était parti sur des sentiers courbattus, Costello — l'autre Elvis — nous revient sur la point des pieds, comme pour une visite de courtoisie. Il retrouve là ces Attractions et nous propose une série de titres très intimistes. Il fait de gros efforts pour poser sa voix, sur ''All This Useless Beauty''. D'un coup il troque son côté crooner, contre une guitare pour nous assèner quelques riffs assèchés ("Complicated shadows" morceau qui prend tout son temps pour devenir bien rock à mi-chemin). Si Costello a su rester fidèle à son groupe, les mêmes musiciens depuis 20 ans, c'est qu'il réussit là un coup de maitre, un bel exemple de longévité. Après tout, nous ne sommes pas si loin de ''This Years Model''. Aurait-il profité d'un peu de son temps libre pour s'intéresser au travail de Joe Jackson ? Et si tout d'un coup il renoue avec une certaine couleur, celle d'un passé musical de référence ("Starting to come home"), il ne nous laissera pas, ne nous lassera pas, pas cette fois. Elvis Costello signe là un bien bel album dont la production de [[Geoff Emerick]] est irréprochable. "I want to vanish", dernière plage de sable fin, renoue avec les ambiances années 50. On se laisse aller, maintenant il faut retourner le sablier. Elvis patiné. | ||
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Latest revision as of 16:43, 15 April 2017
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