Une Vie De Concerts, December 22, 2009: Difference between revisions

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A l’occasion de la sortie de son tout dernier — et assez surprenant, il faut bien l’avouer — album country & western pur et dur, Elvis Costello avait prévu pour Paris un concert exceptionnel avec l’orchestre de chambre de l’Opéra de Paris, comme il vient d’en donner un à Londres trois jours avant au Royal Albert Hall avec le London Philarmonic Orchestra. Finalement, les classicos ont fait faux bond, les dégonflés (je plaisante, je ne sais pas vraiment ce qui s’est passé…), et il ne nous restera que l’écrin précieux du Théâtre des Champs Elysées qui avait été choisi pour l’événement{{nb}}! Pas de quoi se plaindre, même si ça fait quand même un peu drôle de se retrouver, fan de rock un peu basique, conduit dans la salle par une ouvreuse en bonne et due forme.
A l’occasion de la sortie de son tout dernier — et assez surprenant, il faut bien l’avouer — album country & western pur et dur, Elvis Costello avait prévu pour Paris un concert exceptionnel avec l’orchestre de chambre de l’Opéra de Paris, comme il vient d’en donner un à Londres trois jours avant au Royal Albert Hall avec le London Philarmonic Orchestra. Finalement, les classicos ont fait faux bond, les dégonflés (je plaisante, je ne sais pas vraiment ce qui s’est passé…), et il ne nous restera que l’écrin précieux du Théâtre des Champs Elysées qui avait été choisi pour l’événement{{nb}}! Pas de quoi se plaindre, même si ça fait quand même un peu drôle de se retrouver, fan de rock un peu basique, conduit dans la salle par une ouvreuse en bonne et due forme.


Bien, nous n’avons donc droit ce soir que aux The Attractions, ce qui, finalement, me va très bien, à moi qui suis passionné par Costello et son groupe acéré et mélodique depuis les premiers albums, et qui ai accompagné sans déplaisir son ouverture vers un style moins punk, moins agressif{{nb}}: la pop luxueuse de ''Armed Forces'', les notes soul et funk de ''Get Happy!'', les tourments de ''Trust'', et maintenant la country music, un genre que je ne connais guère, et que, a priori, je ne pensais pas particulièrement apprécier… Et de fait, outre le plaisir indicible de voir enfin en live l’un de mes vrais héros, Costello va nous offrir un concert tout simplement rock, ni classique, ni country donc, même si on aura droit à pas mal de reprises de chansons américaines classiques et à des extraits de ''Almost Blue'', dont le ravageur "Why Don't You Love Me (Like You Used To Do)," en intro à fond la caisse{{nb}}!
Bien, nous n’avons donc droit ce soir que aux The Attractions, ce qui, finalement, me va très bien, à moi qui suis passionné par Costello et son groupe acéré et mélodique depuis les premiers albums, et qui ai accompagné sans déplaisir son ouverture vers un style moins punk, moins agressif{{nb}}: la pop luxueuse de ''Armed Forces'', les notes soul et funk de ''Get Happy!'', les tourments de ''Trust'', et maintenant la country music, un genre que je ne connais guère, et que, a priori, je ne pensais pas particulièrement apprécier… Et de fait, outre le plaisir indicible de voir enfin en live l’un de mes vrais héros, Costello va nous offrir un concert tout simplement rock, ni classique, ni country donc, même si on aura droit à pas mal de reprises de chansons américaines classiques et à des extraits de ''Almost Blue'', dont le ravageur "Why Don’t You Love Me (Like You Used To Do)," en intro à fond la caisse{{nb}}!


A noter aussi pas mal de brillantes nouvelles chansons, immédiatement accrocheuses même si elles sont clairement plus complexes que les ballades country du moment, des chansons prometteuses pour le prochain 33 tours de Costello{{nb}}: "Shabby Doll" et "Beyond Belief" seront a priori les deux les plus mémorables (enfin, dont j’ai retenu le titre{{nb}}!). Mais bien sûr, sans jouer la carte de la nostalgie, ce qu’on aime le plus chez Costello, ce sont quand même les titres à la fois nerveux et mélodieux des débuts — c’était un peu le modèle idéal de la New Wave, non, avant que ce mouvement ne devienne largement de la soupe commerciale{{nb}}? Alors, le final frénétique enchaînant "I Can’t Stand Up" et "Peace Love and Understanding" sera pour nous le nirvana d’un beau concert{{nb}}…
A noter aussi pas mal de brillantes nouvelles chansons, immédiatement accrocheuses même si elles sont clairement plus complexes que les ballades country du moment, des chansons prometteuses pour le prochain 33 tours de Costello{{nb}}: "Shabby Doll" et "Beyond Belief" seront a priori les deux les plus mémorables (enfin, dont j’ai retenu le titre{{nb}}!). Mais bien sûr, sans jouer la carte de la nostalgie, ce qu’on aime le plus chez Costello, ce sont quand même les titres à la fois nerveux et mélodieux des débuts — c’était un peu le modèle idéal de la New Wave, non, avant que ce mouvement ne devienne largement de la soupe commerciale{{nb}}? Alors, le final frénétique enchaînant "I Can’t Stand Up" et "Peace Love and Understanding" sera pour nous le nirvana d’un beau concert{{nb}}…
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Elvis Costello & The Attractions

Théâtre des Champs Elysées, Paris

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   Excessif

A l’occasion de la sortie de son tout dernier — et assez surprenant, il faut bien l’avouer — album country & western pur et dur, Elvis Costello avait prévu pour Paris un concert exceptionnel avec l’orchestre de chambre de l’Opéra de Paris, comme il vient d’en donner un à Londres trois jours avant au Royal Albert Hall avec le London Philarmonic Orchestra. Finalement, les classicos ont fait faux bond, les dégonflés (je plaisante, je ne sais pas vraiment ce qui s’est passé…), et il ne nous restera que l’écrin précieux du Théâtre des Champs Elysées qui avait été choisi pour l’événement ! Pas de quoi se plaindre, même si ça fait quand même un peu drôle de se retrouver, fan de rock un peu basique, conduit dans la salle par une ouvreuse en bonne et due forme.

Bien, nous n’avons donc droit ce soir que aux The Attractions, ce qui, finalement, me va très bien, à moi qui suis passionné par Costello et son groupe acéré et mélodique depuis les premiers albums, et qui ai accompagné sans déplaisir son ouverture vers un style moins punk, moins agressif : la pop luxueuse de Armed Forces, les notes soul et funk de Get Happy!, les tourments de Trust, et maintenant la country music, un genre que je ne connais guère, et que, a priori, je ne pensais pas particulièrement apprécier… Et de fait, outre le plaisir indicible de voir enfin en live l’un de mes vrais héros, Costello va nous offrir un concert tout simplement rock, ni classique, ni country donc, même si on aura droit à pas mal de reprises de chansons américaines classiques et à des extraits de Almost Blue, dont le ravageur "Why Don’t You Love Me (Like You Used To Do)," en intro à fond la caisse !

A noter aussi pas mal de brillantes nouvelles chansons, immédiatement accrocheuses même si elles sont clairement plus complexes que les ballades country du moment, des chansons prometteuses pour le prochain 33 tours de Costello : "Shabby Doll" et "Beyond Belief" seront a priori les deux les plus mémorables (enfin, dont j’ai retenu le titre !). Mais bien sûr, sans jouer la carte de la nostalgie, ce qu’on aime le plus chez Costello, ce sont quand même les titres à la fois nerveux et mélodieux des débuts — c’était un peu le modèle idéal de la New Wave, non, avant que ce mouvement ne devienne largement de la soupe commerciale ? Alors, le final frénétique enchaînant "I Can’t Stand Up" et "Peace Love and Understanding" sera pour nous le nirvana d’un beau concert …

… même s’il n’aura pas dégagé tout-à-fait autant de magie que mon adoration pour le nouveau King m’avait laissé espérer …


Tags: Theatre des Champs-ElyseesParisThe AttractionsRoyal Albert HallRoyal Philharmonic OrchestraArmed ForcesGet Happy!!TrustAlmost BlueWhy Don't You Love Me (Like You Used To Do)?Shabby DollBeyond BeliefI Can't Stand Up For Falling Down(What's So Funny 'Bout) Peace, Love And Understanding?

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Une Vie De Concerts, December 22, 2009


Excessif recalls Elvis Costello & The Attractions, Sunday, January 10, 1982, Theatre des Champs-Elysees, Paris, France

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1982-01-10 Paris ticket 2.jpg

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